Alfa Romeo Normandie Passion
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essaie de la mito par turbo

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Message par miky164 Mer 9 Juil - 19:19

Pour la première fois de son histoire, Alfa investit le segment des citadines. La MiTo (compression de Milan et Turin, rien à voir avec mytho…) met en avant des arguments typiquement italiens : une robe séduisante et un moteur dynamique. Ainsi que certains critères nouveaux, comme une finition en hausse. Suffisant pour contester le titre de reine des quartiers chics à la Mini ?

A la conquête des jeunes Alfistes
Alfa ne s’en cache pas, la MiTo est une auto de conquête. Rien d’étonnant vu sa bouille craquante et son gabarit de puce des villes. Avec elle, les cadres dynamiques vont enfin pouvoir parader avec autre chose qu’une Mini. Plus grosse qu’une Fiat 500, plus sexy qu’une Grande Punto avec laquelle elle partage sa plate-forme, et beaucoup plus rock qu’une Peugeot 207, la MiTo devrait tout autant satisfaire les femmes que les "d’jeuns". Le but avoué de la marque Italienne est d’ailleurs de générer une nouvelle génération d’Alfistes, moins élitiste mais plus importante et tout aussi passionnée… Outre une ligne inimitable, un soin certain apporté aux détails et un media center (bluetooth, connexion iPod…), la MiTo sera également disponible dans une version d’entrée de gamme de 78 ch, plus accessible aux jeunes conducteurs.

La 8C pour modèle !
Pour le reste, la MiTo reste fidèle à l’histoire de Alfa Romeo en faisant référence à des symboles très forts. A commencer par la souveraine calandre en V d’où deux arêtes partent pour sculter le capot, ou encore les superbes feux ronds qui s’illuminent de diodes, apportant ainsi une personnalité unique. Mais l’inspiration la plus forte est à chercher du côté de l’exclusive 8C Competizione. Tout y est : les optiques symboliques du nouveau style Alfa, la poupe très abrupte et même le traitement des custodes, très fluides. Une réussite esthétique qui à l’instar des citadines les plus en vue du moment (Mini, Fiat 500) a même recours à la mode de la personnification, avec cinq revêtements intérieurs, trois coloris de rétroviseurs, cinq types de jantes et même quatorze (!) couleurs de cerclages des projecteurs différents !


Une finition en hausse
Cette Alfa présente une finition globalement très soignée. On notera par exemple un dessin bien travaillé et un revêtement de planche de bord, façon carbone, du plus bel effet. L’éclairage rouge et l’ergonomie générale ont également été savamment étudiée… Au point de rivaliser avec les Allemandes ? Pas vraiment. La MiTo reste une Italienne, et son indiscutable charme s’accompagne toujours d’un lot d’approximations, comme des plastiques bas de gamme sur le panneau de console centrale et sur les poignées de porte, ou encore cette espèce de "serpillière" trop grande et toute plissée servant à dissimuler l’espace laissé entre le volant et le tableau de bord. Cela n’empêche heureusement pas le bilan global d’être largement positif.


Un équipement au goût du jour
Dès le premier niveau de finition, la MiTo intègre un équipement complet comprenant une radio CD MP3 6 HP, des vitres et rétros électriques, une climatisation manuelle ou encore jantes en alliage de 16’’… En montant en gamme, vous aurez accès à la sellerie cuir, des jantes de 17’’, un capteur de luminosité et de pluie, une climatisation automatique, un radar de recul… ainsi qu’une liste d’options interminable, "à l’allemande". Au lancement, deux motorisations : un Diesel 1,6 JTDm de 120 ch et le 1.4 turbo essence T-jet de dernière génération, que l’on retrouvera aussi sur la future Fiat Grande Punto Abarth et qui développe ici 155 ch. Une greffe alléchante sur le papier qui justifie pleinement les espérances mises en elle, du moins lors des premiers tours de roues...


Vraie urbaine mais fausse sportive
Douceur des commandes, feeling idéal de la direction, souplesse à bas régime. Tout est parfait, jusqu’à la sonorité, agréable sans être envahissante.… Hélas, les choses se gâtent un peu en haussant le rythme : malgré une allonge conséquente (jusqu’à 6.500 tr/min), la poussée s’avère en effet trop tardive (à partir de 5.000 tr/min). De même, le freinage manque à la fois de mordant et d’assurance. Et si l’auto se place parfaitement, le confort pâtit gravement de la fermeté des suspensions, en dépit de la présence du système DNA qui adapte le comportement de la MiTo en fonction des conditions de roulage. Pour un tel modèle, c’est évidemment le mode sport que l’on retiendra. Direction raffermie, moteur boosté et freins plus mordants, la MiTo se fait alors plus sportive. De quoi procurer déjà de belles sensations.


Un concentré d’Alfa
L’électronique n’est elle aussi pas en reste, avec toute une panoplie de béquilles comme l’ESP maison (VDC), l’antipatinage ASR, la direction active DST, l’aide au freinage d’urgence HBA, ainsi que le fameux différentiel électronique Q2, déjà aperçu sur la 147. Et en cas de pépin, 7 airbags veillent au grain. Malgré ses dimensions réduites (seulement 4,06 m de long), cette MiTo s’avère plutôt accueillante. A l’avant avec un poste de conduite accueillant et entièrement réglable, mais aussi -c’est plus étonnant- à l’arrière, et même au niveau du coffre, avec un volume de 270 l. De quoi promettre à cette petite transalpine une belle existence, d’autant que son tarif est plutôt bien pensé, surtout face à sa grande rivale la Mini. De 15.000 € (pour la future version 78 ch) à 21.000 € pour le haut de gamme… hors option !

Valentin Faro
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