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les usines ALFA ROMEO

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Message par vito116 Jeu 21 Avr - 17:42

tout fout le camp mon pauv'ami
concentration, rationalisation, économies d'échelle : bref la triste réalité économique.
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Message par vito116 Jeu 21 Avr - 17:50

alfabiscione a écrit:
vito116 a écrit:
Génial, si ce Monsieur venait à lire ces lignes qu'il nous contacte sur le forum afin de nous conter sa vie professionnelle, ce serait super.


je ne me souviens plus de son nom.. mais je me souviens qu'il etait normand..... de Caen....

si si....

c'etait ce jour là, au Meeting Aérien de Cholet (49)

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Stph'

WANTED ce témoin.

belle photographie avec une miss GIULIA magnifque : ma première DINKY TOY adorée mais égarée


:bravo: :bravo: :bravo: :bravo: :bravo:
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Message par alfabiscione Jeu 21 Avr - 21:55

vito116 a écrit:
alfabiscione a écrit:
vito116 a écrit:
Génial, si ce Monsieur venait à lire ces lignes qu'il nous contacte sur le forum afin de nous conter sa vie professionnelle, ce serait super.


je ne me souviens plus de son nom.. mais je me souviens qu'il etait normand..... de Caen....

si si....

c'etait ce jour là, au Meeting Aérien de Cholet (49)

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Message par vito116 Ven 22 Avr - 5:45

Merci Stph'
Je veux retourner au pays de l'enfance. :plus1: :respect: :normand:
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Message par vito116 Sam 23 Avr - 22:26

Institut de reconstruction industrielle


L'Institut de reconstruction industrielle (IRI / Istituto per la Ricostruzione Industriale) est un établissement public italien créé en 1933 par la volonté du gouvernement fasciste de l'époque pour sauver de la faillite les principales banques italiennes (Banca Commerciale Italiana, Credito Italiano et Banco di Roma).
Déjà frappées par la crise de déflation de 1926, ces banques avaient fortement souffert de la crise économique mondiale, qui atteint l'Italie en 1931, au point qu'elles risquaient de tomber en faillite. Pour éviter cette éventualité, l'état les racheta et devint ainsi propriétaire des nombreuses entreprises industrielles contrôlées par ces trois banques.
C'est ainsi que l'IRI, et donc l'État italien, devint propriétaire de plus de 20 % de la totalité de la capitalisation en actions nationale et, de fait, le principal entrepreneur, allant des chantiers navals au secteur automobile (avec Alfa Romeo), et le principal banquier italien.
Initialement, l'IRI devait être une structure provisoire dont la mission était limitée à la liquidation des activités ainsi acquises. Mais en 1937 le gouvernement transforma l'IRI en une institution publique pérenne. Ce choix fut confirmé par les gouvernements démocratiques ultérieurs qui développèrent l'IRI et le réorganisèrent par branches d'activités, en faisant de fait une holding d'État gigantesque et tentaculaire.

Composition de l'IRI

L'IRI était composé en dix branches d'activités distinctes qui formaient elles-mêmes chacune une holding :
Sidérurgie : Finsider, qui regroupait plusieurs grandes entreprises et notamment
Italsider, une des plus grandes industries sidérurgiques européenne dans les années 1970, couvrant plus deux tiers de la production italienne d'acier,
Dalmine, producteur et grand exportateur de tubes en acier sans soudures,
Terni, une des plus anciennes société sidérurgiques italienne, créée au xixe siècle,
Ciment avec Cementir, production de ciment avec réutilisation de dérivés sidérurgiques,
Mécanique : Finmeccanica qui a compté dans son porte feuille
Alfa Romeo jusqu'en 1987, date de la cession au groupe FIAT Auto,

Ansaldo-San Giorgio, spécialiste de la construction mécanique lourde comme les centrales électriques, hydrauliques, thermiques et nucléaires, et spécialiste en électrotechnique,
Selenia, spécialiste en électronique,
Chantiers navals : Fincantieri, qui regroupe tous les grands chantiers navals italiens réunis sous le label Italcantieri. C'est aujourd'hui le premier en Europe et le 3e mondial.
Transports maritimes : Finmare, contrôle et coordonne toutes les grandes sociétés italiennes : Italia, Adriatica, Tirrenia et Lloyd Triestino, plus ses filiales étrangères
Transports aériens : Alitalia, compagnie nationale et ses filiales comme ATI pour les vols intérieurs,
Autoroutes : Autostrade, qui est encore aujourd'hui le premier exploitant de réseau d'autoroutes en Europe.
Banques et finances : le secteur regroupait toutes les banques et instituts de crédit italiens : Banca Commerciale Italiana, Credito Italiano, Banco di Roma, Banco di Santo Spirito,
Télécommunications : à l'origine Società Idroelettrica Piemontese (SIP) - Société Hydroélectrique Piémontaise - qui utilisa les fonds liés à la nationalisation des sociétés d'électricité italiennes pour acheter la société financière STET et ses concessionaires de téléphone Stipel, Telve, Timo et Teti. Aujourd'hui devenue Telecom Italia et TIM.
Radio communication : RAI et RAI-TV,

A partir de 1993, le gouvernement italien de centre gauche a engagé une politique déterminée de privatisation des activités industrielles publiques qui a conduit à la liquidation de l'IRI en 2000.
Le portefeuille d'activités résiduel a été transféré à la société Fintecna contrôlée par le ministère de l'économie.
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Message par vito116 Dim 24 Avr - 19:34

usines ALFA FNM AU BRESIL à Duque de Caxias-RJ, distrito de Xerém
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1976 CHAINES MODELE 2300
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Message par vito116 Mar 26 Avr - 20:40

LA FIRME ALFA ROMEO dispose d'un formidable CENTRE DE DOCUMENTATION réunissant une collection unique d'écrits et d'iconographies sur l'histoire de la MARQUE;
Le référencement du catalogue s'articule en 5 parties :
- section photographique ;
- section documentaire ;
- section publications technique et d'assistance ;
- bibliothèque ;
- cinémathèque.
le centre de documentation est à même de nous fournir des données d'identification de nos autos (date de production), des publications techniques (notice d'entretien) et de nous fournir des conseils de restauration. Le centre de documentation et l'archive historique sont accessibles sur rendez-vous dans l'immeuble du centre de direction d'ARESE;
POUR DEMANDER DE LA DOCUMENTATION:
centrodocumentazione@alfaromeo.com <centrodocumentazione@alfaromeo.com>


:vivealfa:
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Message par fred Mar 26 Avr - 20:51

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Message par vito116 Mar 26 Avr - 22:09

L'automne chaud 1969 en Italie, un moment de la reprise historique de la lutte de classe (I)
Publié par Revue Internationale le 12 janvier 2010 trouvé sur http://fr.internationalism.org

où le mot "usine" rime avec le mot "grève"
La France a connu son Mai 68, l'Italie, quant à elle, a connu son Automne 69, rapporté ici à titre purement historique par extraits :
De l’automne étudiant à l’Automne chaud

Parler d’Automne chaud est plutôt restrictif quand on aborde un épisode historique qui, comme on a pu le voir, plonge ses racines dans une dynamique au niveau local et international qui remonte à plusieurs années en arrière. D’ailleurs, le mouvement n’a pas duré une seule saison, comme cela a été le cas pour le Mai français, mais il se maintiendra à un haut niveau pendant au moins deux ans, de 1968 à 1969, avec un retentissement qui s'étendra jusqu’à la fin de 1973.

Le mouvement prolétarien durant ces deux années et même les suivantes est profondément marqué par l’explosion des luttes étudiantes, le 68 italien. C’est pourquoi il est important de revenir sur chaque épisode pour y suivre le développement, progressif et impressionnant, de la maturation de la lutte de classe opérant son retour sur la scène historique en Italie.

Le 68 étudiant
Les écoles et surtout les universités perçoivent fortement les signaux du changement de la phase historique. Le boom économique qui s’était produit, en Italie comme dans le reste du monde, après la fin de la guerre, avait permis aux familles ouvrières de bénéficier d'un niveau de vie moins misérable et aux entreprises de compter sur un accroissement massif de leur main d’œuvre. Les jeunes générations des classes sociales les moins favorisées peuvent désormais accéder aux études universitaires pour se former à un métier, acquérir une culture plus large, avec à la clé l'accession à une position sociale plus satisfaisante que celle de leurs parents. Cependant, l’entrée massive de ces couches sociales moins favorisées à l’université ne conduisit pas seulement à un changement de la composition sociale de la population étudiante mais il en a aussi résulté une certaine dépréciation de l'image des diplômés. Désormais ils ne sont plus, comme auparavant, formés pour remplir un rôle de direction, mais pour s’intégrer dans l'organisation de la production – industrielle ou commerciale – où l’initiative individuelle est de plus en plus limitée. Ce cadre socioculturel explique, au moins en partie, les raisons du mouvement de la jeunesse durant ces années : contestation du savoir dogmatique dont la détention est le privilège d’une caste de mandarins universitaires aux méthodes moyenâgeuses, de la méritocratie, de la sectorisation, d’une société perçue comme vieillissante et repliée sur elle-même. Les manifestations étudiantes avaient déjà commencé en février 1967 avec l’occupation du Palais Campana à Turin, mouvement qui s'était progressivement étendu à toutes les autres universités, depuis Normale de Pise, la faculté de sociologie de Trente, jusqu’à la faculté catholique de Milan et ainsi de suite en allant vers le sud et pendant des mois et des mois jusqu’à l’explosion finale de 1968. Pendant cette période, les groupes politiques à large audience que nous connaîtrons dans les années 1970 n’existent pas encore, mais c’est la période durant laquelle naissent les différentes cultures politiques qui seront à la base de ces groupes. Parmi les expériences qui marqueront le plus profondément la suite, il y a certainement celle de Pise, où était présent un groupe important d’éléments qui publiait déjà un journal, Il Potere Operaio, (appelé "pisan" pour ne pas le confondre avec l’autre, issu de Classe Operaia). Il Potere Operaio est déjà en réalité un journal ouvrier dans la mesure où il est publié comme journal d’usine d’Olivetti d'Ivrea. En effet, le groupe pisan, dans lequel on retrouve les noms des leaders les plus connus de ces années, avait dès le début comporté comme trait distinctif la référence à la classe ouvrière et l'intervention en son sein. Plus généralement, il existe au sein de tout le mouvement étudiant de l’époque la tendance à se tourner vers la classe ouvrière et à en faire la principale référence et le partenaire idéal, même si c’est de manière plus ou moins explicite. La plupart des villes sont gagnées par la contestation étudiante, et il arrive que des délégations d’étudiants se rendent régulièrement devant les usines pour distribuer des tracts et, plus généralement, pour établir une alliance avec le monde ouvrier, qui est de plus en plus ressenti comme celui auquel ils appartiennent. Cette identification de l’étudiant comme partie de la classe ouvrière sera même théorisée par quelques composantes de la mouvance plus opéraïste.

Le développement des luttes ouvrières
Comme nous l’avons dit, 1968 en Italie marque aussi le début d’importantes luttes ouvrières : "Au printemps 68, il se produit dans toute l’Italie une série de luttes dans les usines qui ont comme objectif des augmentations de salaire égales pour tous qui soient en mesure de compenser les "maigres" accords de 1966. Parmi les premières usines à se mobiliser, il y a la Fiat où les ouvriers mènent le plus grand conflit depuis plus de 14 ans, et à Milan où partent en grève Borletti, Ercole Marelli, Magneti Marelli, Philips, Sit SIEMENS, Innocenti, Autelco, Triplex, Brollo, Raimondi, Mezzera, Rhodex, Siae Microelettronica, Seci, Ferrotubli, Elettrocondutture, Autobianchi, AMF, Fachini, Tagliaferri, Termokimik, Minerva, Amsco et une autre vingtaine de petites entreprises. (…) Au début, la lutte est dirigée par les vieux activistes et par le syndicat extérieur à l’usine, et donc dirigée de façon plutôt autoritaire, mais après un mois, de jeunes ouvriers s’imposent, qui "critiquent vivement les syndicalistes et les membres du CI 20 sur la façon de lutter et sur les étapes de la lutte", et qui modifient qualitativement les formes de la mobilisation, avec des piquets très durs et des cortèges à l’intérieur pour obliger les employés à faire grève. Une fois, ces ouvriers ont prolongé spontanément une grève de quelques heures, obligeant les syndicats à les appuyer. Ce souffle de la jeunesse provoque une participation massive à la lutte, les heures de grève se multiplient, des manifestations se produisent à travers les rues de Sesto San Giovanni, parviennent à défoncer le portail du bâtiment qui héberge la direction de l’entreprise. Les grèves continuent, bien que l’Assolombarda pose comme condition de l’ouverture de négociations l’arrêt de celles-ci : la participation est totale chez les ouvriers et presque nulle au contraire chez les employés". 21

A partir de là, tout va crescendo : "Le bilan de 69 à la Fiat est un bulletin de guerre : 20 millions d’heures de grève, 277.000 véhicules perdus, boom (37%) des ventes de voitures étrangères" 22.

Ce qui change profondément avec les luttes de l’Automne chaud, c’est le rapport de forces dans l’usine. L’ouvrier exploité et humilié par les rythmes de travail, les contrôles, les punitions continuelles, entre en conflit quotidien avec le patron. L’initiative ouvrière ne concerne plus tant les heures de grève mais comment mener ces grèves. Il se développe rapidement une logique de refus du travail qui équivaut à une attitude de refus de collaborer à la stratégie de l’entreprise, en restant fermement ancrée dans la défense des conditions de vie ouvrière. Il s’ensuit une nouvelle logique quant aux modalités de la grève qui vise à ce qu'un minimum d’efforts de la part des ouvriers cause le maximum de dommages pour les patrons. C’est la grève sauvage dans laquelle ne fait grève qu’un nombre réduit d’ouvriers dont dépend cependant le cycle complet de production. En changeant à tour de rôle le groupe qui entre en grève, on réussit ainsi à bloquer autant de fois l’usine avec le minimum de "frais" pour les ouvriers.

Une autre expression du changement du rapport de forces entre classe ouvrière et patronat, c’est l’expérience des cortèges à l’intérieur des usines. Au début, ces manifestations se produisent dans les longs couloirs et allées des établissements Fiat et d’autres industries importantes et sont des expressions de protestation. Elles deviennent ensuite la pratique adoptée par les ouvriers pour convaincre les hésitants, les employés en particulier, de se joindre à la grève : "Les cortèges à l’intérieur partaient toujours de la carrosserie, souvent de l’atelier de vernissage. On entendait dire qu’un atelier quelconque avait repris le travail, ou alors qu’ils avaient concentrés les non grévistes dans le bureau 16, celui des femmes. Alors, nous passions et nous ramassions tout le monde. Nous faisions la pêche au chalut. Mirafiori est tout en couloirs et dans les endroits étroits, personne ne pouvait s’échapper. Bientôt, ce ne fut plus nécessaire : dès qu’on nous voyait, les gens ralentissaient la chaîne et nous suivaient." 23

En ce qui concerne la représentativité ouvrière, ce qui est caractéristique de cette période, c’est le slogan : "nous sommes tous délégués", ce qui signifie le refus de toute médiation syndicale et qu’on impose au patronat un rapport de forces direct au moyen de la lutte des ouvriers. Il est important de revenir sur ce mot d’ordre qui se propagera tout au long des luttes, imprégnera longtemps la lutte de classe durant ces années. Cette expérience est précieuse en particulier face aux doutes qu’ont parfois aujourd’hui les minorités prolétariennes qui voudraient engager une lutte en dehors des syndicats mais qui ne voient pas comment faire en n’étant pas elles-mêmes reconnues par l’État.

Ce n'est pas le problème des ouvriers à l'époque de l’Automne chaud : quand il le faut, ils luttent, font grève, en dehors des syndicats et contre leurs consignes ; mais ils ne poursuivent pas toujours un but immédiat : dans cette phase, la lutte des ouvriers est l’expression d’une énorme combativité, d’une volonté longtemps refoulée de répondre aux intimidations du patronat ; elle n’a pas nécessairement besoin de motifs et d’objectifs immédiats pour s’exprimer, elle est son propre stimulant, crée un rapport de forces, change progressivement l'état d'esprit de la classe ouvrière. Le syndicat n’a dans tout cela qu’une présence éphémère. En réalité, le syndicat, comme la bourgeoisie pendant ces années, reste à l'écart, du fait de la force de la lutte de la classe ouvrière. Il fait la seule chose qu’il puisse faire : chercher à se maintenir la tête hors de l'eau, suivre le mouvement et ne pas trop se faire dépasser par lui. Par ailleurs, une réaction aussi forte au sein de la classe est aussi l’expression du manque d’un véritable enracinement des syndicats dans le prolétariat et donc de leur capacité à prévenir ou à bloquer la combativité comme cela arrive au contraire aujourd’hui. Cela ne veut pas dire pour autant qu’il existe alors une profonde conscience antisyndicale dans la classe ouvrière. En fait, les ouvriers bougent malgré les syndicats, pas contre eux, même si il y a des avancées significatives de la conscience, comme l'illustre le cas des Comités Unitaires de Base (CUB) dans le milanais : "les syndicats sont des "professionnels de la négociation" qui ont choisi avec les soi-disant partis des travailleurs la voie de la réforme, c’est-à-dire la voie de l’accord global et définitif avec les patrons".

Les années 1968-69 sont un rouleau compresseur de luttes et de manifestations, avec des moments de forte tension comme dans les luttes dans la région de Syracuse, qui aboutissent aux affrontements d’Avola, ou celles de Battipaglia qui engendrent des affrontements très violents. Mais les affrontements de Corso Traiano à Turin en juillet 1969 représentent certainement une étape historique dans cette dynamique. En cette occasion, le mouvement de classe en Italie réalise une étape importante : la confluence entre le mouvement ouvrier et celui des avant-gardes étudiantes. Les étudiants, ayant plus de temps disponible et étant plus mobiles, réussissent à apporter une contribution importante à la classe ouvrière en lutte, qui en retour, à travers la jeunesse qui s’éveille, prend conscience de son aliénation, et exprime sa volonté d’en finir avec l’esclavage de l’usine. Le lien entre ces deux mondes donnera une forte impulsion aux luttes qui se produiront en 1969 et, en particulier, à celle de Corso Traiano. Nous citons ici un long extrait d’un tract de l’assemblée ouvrière de Turin, rédigé le 5 juillet, parce qu’il représente non seulement un excellent compte-rendu de ce qui s’est passé, mais aussi un document qui a une très grande qualité politique :

"La journée du 3 juillet n’est pas un épisode isolé ou une explosion incontrôlée de révolte. Elle arrive après cinquante journées de luttes qui ont rassemblé un nombre énorme d’ouvriers, bloqué complètement le cycle de production, représenté le point le plus élevé d’autonomie politique et organisationnelle qu’aient atteint les luttes ouvrières jusqu’à maintenant en détruisant toute capacité de contrôle du syndicat.

Complètement expulsés de la lutte ouvrière, les syndicats ont tenté de la faire sortir des usines vers l’extérieur et d’en reconquérir le contrôle en appelant à une grève générale de 24 heures pour bloquer les loyers. Mais encore une fois l’initiative ouvrière a eu le dessus. Les grèves symboliques qui se transforment en congés, avec quelques défilés çà et là, ne servent que les bureaucrates. Dans les mains des ouvriers, la grève générale devient l’occasion de s’unir, pour généraliser la lutte menée dans l’usine. La presse de tout bord se refuse à parler de ce qui se passe à Fiat ou dit des mensonges à son propos. C’est le moment de briser cette conjuration du silence, de sortir de l’isolement, de communiquer à tous, avec la réalité des faits, l’expérience des ouvriers de Mirafiori.

Des centaines d’ouvriers et d’étudiants décident en assemblée de convoquer pour le jour de la grève un grand cortège qui, partant de Mirafiori, ira dans les quartiers populaires, afin d’unir les ouvriers des différentes usines. (…)

C’en est trop pour les patrons. Avant même que le cortège ne se forme, une armée de gros bras et de policiers se jette sans aucun avertissement sur la foule, matraquant, arrêtant, lançant des grenades lacrymogènes (…) En peu de temps, ce ne sont pas seulement les avant-gardes ouvrières et étudiantes qui font face mais toute la population prolétarienne du quartier. Des barricades s’érigent, on répond aux charges de la police par des charges. Pendant des heures et des heures, la bataille continue et la police est obligée de battre en retraite. (…)

Dans ce processus, le contrôle et la médiation des syndicats ont été jetés par-dessus bord : au-delà des objectifs partiels, la lutte a signifié :

- le refus de l’organisation capitaliste du travail,

- le refus du salaire lié aux exigences du patron pour la production,

- le refus de l’exploitation dans et en dehors de l’usine.

Les grèves, les cortèges, les assemblées internes, ont fait sauter la division entre les ouvriers et ont fait mûrir l’organisation autonome de classe en donnant les objectifs :

- toujours garder l’initiative dans l’usine contre le syndicat,

- 100 lires d’augmentation du salaire de base égale pour tous,

- seconde catégorie pour tous,

- réelles réductions du temps de travail.

(…) La lutte des ouvriers de la Fiat a de fait reproduit à un niveau massif les objectifs déjà formulés au cours des années 68-69 par les luttes des plus grandes concentrations ouvrières en Italie, de Milan à Porto Marghera, d’Ivrea à Valdagno. Ces objectifs sont :

- forte augmentation du salaire de base égale pour tous,

- abolition des catégories,

- réduction immédiate et drastique des horaires de travail sans diminution de salaire,

- égalité immédiate et complète entre ouvriers et employés."

Comme on l’a déjà dit, toute une série de points forts de l’Automne chaud peuvent être perçus dans ce tract. D’abord l’idée de l’égalité, c'est-à-dire que les augmentations doivent être égales pour tous, indépendamment de la catégorie d’origine, et non assujetties à la rentabilité du travail. Ensuite, la récupération de temps libre pour les ouvriers, pour pouvoir avoir une vie, pour pouvoir faire de la politique, etc. De là, la revendication de réduction des horaires de travail et le refus affirmé du travail à la tâche.

Dans ce même tract, il est rapporté que, sur la base de ces éléments, les ouvriers turinois réunis en assemblée après les affrontements du 3 juillet proposent à tous les ouvriers italiens d’entamer une nouvelle phase de lutte de classe plus radicale, qui fasse avancer, sur les objectifs mis en avant par les ouvriers eux-mêmes, l’unification politique de toutes les expériences autonomes de luttes faites jusque là.

A cette fin, un rassemblement national des comités et des avant-gardes ouvrières est convoqué à Turin :

1. pour confronter et unifier les différentes expériences de lutte sur la base de ce qu’a signifié la lutte à Fiat,

2. pour mettre au point les objectifs de la nouvelle phase de confrontation de classe qui, partant des conditions matérielles dans lesquelles se trouvent les ouvriers, devra investir toute l’organisation sociale capitaliste.

Ce qui se tiendra les 26/27 juillet au Palasport de Turin sera un "rassemblement national des avant-gardes ouvrières". Des ouvriers de toute l’Italie, qui rendent compte des grèves et des manifestations, parlent et avancent des revendications comme l’abolition des catégories, la réduction de l’horaire de travail à 40 heures, des augmentations de salaires égales pour tous en absolu et pas en pourcentage et la reconnaissance de la parité avec les employés. "Toute l’industrie italienne est représentée : par ordre d’intervention, après Mirafiori, la Pétrochimie de Marghera, la Dalmine et Il Nuovo Pignone de Massa, Solvay de Rossignano, Muggiano de La Spezzia, Piaggio de Pontedera, l’Italsider de Piombino, Saint Gobain de Pise, la Fatme, l’Autovox, Sacet et Voxon de Rome, la SNAM, Farmitalia, Sit Siemens, Alfa Romeo et Ercole Marelli de Milan, Ducati et Weber de Bologne, Fiat de Marina di Pisa, Montedison de Ferrare, Ignis de Varese, Necchi de Pavie, la Sir de Porto Torres, les techniciens de la Rai de Milan, Galileo Oti de Florence, les comités unitaires de base de Pirelli, l’arsenal de la Spezzia". Quelque chose qu’on n’avait jamais vu, une assemblée nationale des avant-gardes ouvrières de toute l’Italie, un moment où la classe ouvrière s’affirme et auquel il n’est possible d’assister que dans un moment de forte montée de la combativité ouvrière, comme l’était justement l’Automne chaud.

Les mois qui suivent, ceux qui sont restés dans la mémoire historique comme "l’Automne chaud", se déroulent selon la même ligne. Les nombreux épisodes de lutte, dont une intéressante documentation photographique peut être trouvée sur le site de La Repubblica 29, s’enchaînent les uns aux autres à une cadence infernale. En voici une sélection non exhaustive :

2/09 : grève des ouvriers et des employés à Pirelli pour la prime à la production et les droits syndicaux. A Fiat, les ouvriers des départements 32 et 33 de Mirafiori se mettent à lutter, contrevenant aux directives syndicales, contre la discrimination de l’entreprise sur les changements de catégorie ;

4/09 : Agnelli, patron de Fiat, met à pied 30 000 travailleurs ;

5/09 : la tentative des directions syndicales d’isoler les ouvriers d’avant-garde de Fiat échoue, Agnelli est obligé de retirer les mises à pied ;

6/09 : plus de deux millions de métallos, d’employés du bâtiment et de la chimie partent en lutte pour le renouvellement du contrat salarial ;

11/09 : à la suite de la rupture des négociations concernant le renouvellement du contrat des métallos le 8 septembre, un million de métallurgistes fait grève dans toute l’Italie. À Turin, 100 000 ouvriers bloquent la Fiat ;

12/09 : grève nationale des ouvriers du bâtiment, tous les chantiers du pays sont fermés. Manifestations des métallurgistes à Turin, Milan et Tarente ;

16-17/09 : grève nationale de 48 heures des ouvriers de la chimie, grève nationale dans les cimenteries et nouvelle journée de lutte des ouvriers du bâtiment ;

22/09 : manifestation de 6000 ouvriers d’Alfa Roméo à Milan. Journée de lutte des métallurgistes à Turin, Venise, Modène et Cagliari ;

23-24/09 : nouvelle grève générale de 48 heures des ouvriers des cimenteries ;

25/09 : lock-out à Pirelli, suspension pour un temps indéterminé de 12.000 ouvriers. Réaction immédiate des ouvriers qui bloquent tous les établissements du groupe ;

26/09 : manifestation des métallurgistes à Turin où un cortège de 50 000 ouvriers part de Fiat. Grève générale à Milan et manifestations de centaines de milliers d'ouvriers qui imposent ainsi à Pirelli la fin du lock-out. Cortèges de dizaines de milliers de travailleurs à Florence et Bari ;

29/09 : manifestations des métallurgistes, ouvriers de la chimie et du bâtiment à Porto Marghera, Brescia et Gènes ;

30/09 : grève des ouvriers du bâtiment à Rome, manifestations de 15 000 métallurgistes à Livourne ;

7/10 : grève des métallurgistes dans la province de Milan, 100 000 ouvriers provenant de 9 cortèges se rejoignent sur la Place du Dôme ;

8/10 : grève générale nationale des employés de la chimie. Grève dans la région de Terni. Manifestations des métallurgistes à Rome, Sestri, Piombino, Marina di Pisa et L’Aquila ;

9/10 : 60 000 métallurgistes font grève à Gènes. Grève générale dans le Frioul et la Vénétie Julienne ;

10/10 : pour la première fois, se tient une assemblée à l’intérieur des ateliers de Fiat-Mirafiori. Des assemblées et des défilés ont également lieu à l’intérieur des autres usines du groupe. La police charge à l’extérieur des établissements. Grève à Italsider de Bagnoli contre la suspension de 5 ouvriers ;

16/10 : les hospitaliers, les cheminots, les postiers, les travailleurs des administrations locales et les ouvriers journaliers partent en lutte pour le renouvellement de leurs contrats. Des grèves générales ont lieu dans les provinces de Palerme et Matera ;

22/10 : 40 usines de Milan gagnent le droit de faire des assemblées ;

8/11 : le contrat des ouvriers du bâtiment est signé : il prévoit l’augmentation de 13% sur les plus basses rétributions, la réduction graduelle du temps de travail à 40 heures, le droit de faire des assemblées sur les chantiers ;

13/11 : affrontements très durs entre les ouvriers et la police à Turin ;

25/11 : grève générale dans la chimie ;

28/11 : des centaines de milliers de métallurgistes animent, à Rome, une des plus grandes et des plus combatives manifestations qui ait jamais eu lieu en Italie pour soutenir leurs revendications ;

3/12 : grève totale des ouvriers des carrosseries à Fiat, manifestation des employés des administrations locales ;

7/12 : un accord est trouvé pour le contrat dans la chimie : il prévoit des augmentations de salaire de 19.000 lires par mois, un horaire hebdomadaire de 40 heures sur 5 jours, et trois semaines de congés payés ;

8/12 : accord sur le contrat dans les entreprises de la métallurgie dans lesquelles l’État a une participation : le contrat prévoit l’augmentation de 65 lires par heure, augmentation égale pour tous, la parité légale entre ouvriers et employés, le droit de faire des assemblées dans l’entreprise pendant les heures de travail à raison de 10 heures par an, payées, et 40 heures de travail hebdomadaire ;

10/12 : grève générale des ouvriers agricoles pour le pacte national, des centaines de milliers manifestent dans toute l’Italie. Début de la grève de 4 jours des employés des sociétés pétrolières privées pour le renouvellement du contrat ;

19/12 : grève nationale des travailleurs de l’industrie pour soutenir le conflit des métallurgistes. Nouvelle grève nationale des ouvriers agricoles ;

23/12 : signature de l’accord pour le nouveau contrat des métallurgistes : il prévoit des augmentations salariales de 65 lires par heure pour les ouvriers et de 13.500 lires par mois pour les employés, le treizième mois, le droit de faire des assemblées dans l’usine, la reconnaissance des représentants syndicaux d’entreprise et la réduction de l’horaire de travail à 40 heures par semaine ;

24/12 : le pacte national pour les ouvriers agricoles est signé après 4 mois de lutte, il prévoit la réduction progressive de l’horaire de travail à 42 heures par semaine et 20 jours de congés."

GARE aux voitures sorties de chaines à ces dates là : des membres du forum en ont-ils possédé ou en possèdent-ils encore? Leurs témoignages seraient instructifs.
merci d'avance.
Vito.
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Message par alfabiscione Mar 26 Avr - 22:17

vito116 a écrit:LA FIRME ALFA ROMEO dispose d'un formidable CENTRE DE DOCUMENTATION réunissant une collection unique d'écrits et d'iconographies sur l'histoire de la MARQUE;
Le référencement du catalogue s'articule en 5 parties :
- section photographique ;
- section documentaire ;
- section publications technique et d'assistance ;
- bibliothèque ;
- cinémathèque.
le centre de documentation est à même de nous fournir des données d'identification de nos autos (date de production), des publications techniques (notice d'entretien) et de nous fournir des conseils de restauration. Le centre de documentation et l'archive historique sont accessibles sur rendez-vous dans l'immeuble du centre de direction d'ARESE;
POUR DEMANDER DE LA DOCUMENTATION:
centrodocumentazione@alfaromeo.com <centrodocumentazione@alfaromeo.com>


:vivealfa:


vi... c'etait jusqu'en 2006 (de memoire), Miss Elvira Ruoco, et depuis c'est le sympathique Marco Fazio qui s'y colle

et les bureaux sont là, face à l'entrée du Museo..... j'y suis rentré l'été dernier

Stph'



les usines ALFA ROMEO - Page 2 G0i5_dsc05976
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Message par vito116 Mar 26 Avr - 22:46

merci pour la précision et le témoignage vivant. Very Happy
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Message par vito116 Dim 1 Mai - 9:18

Dans le but de combattre la FIAT par la commercialisation sous sa marque de petites voitures (ONDINE puis 4L badgées "alfa roméo") et de pénétrer le marché français (le marché unique européen balbutiait), ALFA ROMEO conclurait des accords bilatéraux avec la R.N.U.R. Rappelons ici que RENAULT était une entreprise publique ainsi que ALFA ROMEO qui appartenait à l 'I.R.I. dont on a déjà parlé. De son côté, RENAULT ne possédait pas de moteur puissant.
En conséquence des Alfa fabriquées en Italie furent distribuées en France avec plaques constructeurs bien explicites.


les usines ALFA ROMEO - Page 2 1plaqu10


les usines ALFA ROMEO - Page 2 Ondine10

L'un des projets des plus aboutis issu de ces projets sera, sans aucun doute, le PROJET dénommé TIPO103


les usines ALFA ROMEO - Page 2 Tipa110


les usines ALFA ROMEO - Page 2 Tipa210
les usines ALFA ROMEO - Page 2 Tipa310

les usines ALFA ROMEO - Page 2 Tipa410

les usines ALFA ROMEO - Page 2 Tipo511

LES PHOTOS parlent : Giulia à l'arrière et R8 à l'avant et planche de bord.





:normand:
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Message par alfabiscione Dim 1 Mai - 9:51

et le volant... fut repris sur la Giulia Ti tipo 105-14 et 105-08

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Stph'
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Message par vito116 Jeu 5 Mai - 11:21

ALFA ROMEO ET RENAULT




voici ce qu'on peut trouver dans le dossier de presse de Renault pour les 50ans :

De l’exportation au montage local
La Renault 4 séduit les clientèles des pays méditerranéens, avec comme marché leader l’Italie. Le
développement de Renault est impressionnant puisque la marque obtient, fin 1962, une
pénétration de 3,8 % du marché, soit un score équivalent à celui d’Alfa Romeo et de Lancia. Mais
Alfa Romeo refuse de monter les cadences de la Renault 4 et décide de créer un second réseau
de distribution, séparant ses clients de ceux qui achètent une Renault 4. Renault doit à la hâte
former des petits garagistes effrayés par les us et coutumes de la vente et de l’après-vente
moderne. En outre, la législation vient en 1963 faire effondrer les ventes : de 100, celles-ci passent
à 40 par jour. Les législateurs décident une nouvelle taxation, calculée selon la longueur et la
surface au sol des automobiles ! D’un seul coup, la taxe sur la Renault 4 passe de 30 000 lires - à
l’origine la même que les Fiat 500 et 600 - à 62 000 lires ! Renault tente de convaincre le
gouvernement italien qu’une 4L faite chez Alfa Romeo - qui plus est dans des usines de la holding
industrielle de l’État - est une voiture italienne et que cette législation pénalise l’économie
nationale. Mais rien n’y fait et le divorce est consommé. L’Europe montre ses rugosités, soulignant
la complexité de l’union dans des contextes de concurrence, mais aussi la difficulté du montage à
l’étranger. Pourtant, c’est bien cette solution industrielle que Renault doit envisager à l'avenir, car
bon nombre de pays limitent leurs importations pour obliger les constructeurs à monter les voitures
sur place.
les usines ALFA ROMEO - Page 2 4l_ita10

l'un des trois ou quatre exemplaires survivant et feux arrières spécifiques provenant de la fiat 500 giardinetta.:

les usines ALFA ROMEO - Page 2 4l_ita11

les usines ALFA ROMEO - Page 2 4lital10

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Message par vito116 Jeu 5 Mai - 11:29

BROCHURE


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Message par fred Jeu 5 Mai - 11:32

Très intéressant!

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Message par alfabiscione Jeu 5 Mai - 13:53

vi sur les 4L et Dauphine "alfa", tout l'eclairage est de marque CARELLO

et on les reconnait de loin avec leurs repetiteurs au bout des ailes avant (alors que les Renaults les ont apres les roues)

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Message par Cédric Jeu 5 Mai - 17:47

Merci de cette info que je ne connaissais ABSOLUMENT PAS !! :dieu:
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Message par vito116 Jeu 5 Mai - 19:58

Alfa Romeo à l'étranger
BRÉSIL
Alfa Romeo a longtemps possédé une antenne au Brésil. Tout commence en 1952, lorsque le gouvernement brésilien veut lancer les bases de la construction automobile dans le pays avec en priorité les moyens de transport des marchandises, donc les camions. Après une première tentative avec le constructeur italien Isotta Fraschini en 1949 mais qui s'arrête en décembre 1951 à cause de la disparition de la marque, c'est Alfa Roméo qui est choisi pour assurer son remplacement.

Le constructeur brésilien F.N.M., Fàbrica Nacional de Motores, obtint des licences de fabrication pour différents modèles de camions Alfa Roméo et débuta les fabrication en 1952. Plus de 15 000 véhicules seront produits jusqu'en 1960 dont un certain nombre de chassis pour autocars et autobus. Les produits FNM-Alfa Romeo obtiennent un franc succès dans ce pays qui est soumis au quasi monopole des importations de produits américains.

C'est en 1961 que débute la fabrication de voitures de tourisme sous licence Alfa Romeo, dont la FNM 2000, version brésilienne de l'Alfa Romeo 2000 de 1958.

En 1968 Alfa Romeo prend le contrôle de F.N.M. La fabrication des voitures se poursuivra jusqu'en 1988.

En 1973, Alfa Roméo cède au Groupe Fiat SpA 43 % de la branche camions de F.N.M. qui est immédiatement intégrée dans Fiat V.I..

En 1986 le Groupe Fiat Holding SpA rachète la totalité du Groupe Alfa Romeo et récupère le solde de F.N.M., les divisions automobiles et camions. La fabrication de camions cesse en 1985 avant de reprendre sous le label Iveco en 2000 dans une toute nouvelle usine.

L'Alfa Romeo 2300 reste en production jusqu'en fin de l'année 1988.

AFRIQUE DU SUD
Alfa Romeo South Africa ltd a été créée le 20/11/1962 avec son siège social à Johannesburg. De 1974 à 1985, Alfa Romeo fabrique les modèles Giulia et Alfetta en Afrique du Sud dans une usine située à Brits petite ville à 50 km de Pretoria et à 100 km de Johannesburg.

THAÏLANDE
De 2002 à 2004, du temps des accords commerciaux entre Fiat Auto SpA et GM, les Alfa Romeo 156 destinées aux marchés asiatiques avec conduite à droite et plus particulièrement à destination du Japon, furent assemblées, à la cadence de 20 voitures par jour en Thaïlande dans l'usine General Motors de Rayong à environ 120 km à l'Est de Bangkok.
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Message par alfabiscione Jeu 5 Mai - 21:12

de mémoire en Australie furent vendues, quelques Giulia Nuova Ti avec le 2 litres 130ch et le pont totobloquant

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Message par vito116 Ven 6 Mai - 6:22

alfabiscione a écrit:de mémoire en Australie furent vendues, quelques Giulia Nuova Ti avec le 2 litres 130ch et le pont totobloquant

Stph'
:merci: pour l'info, je vais aller fureter par là
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Message par alfabiscione Ven 6 Mai - 7:46

vito116 a écrit:
alfabiscione a écrit:de mémoire en Australie furent vendues, quelques Giulia Nuova Ti avec le 2 litres 130ch et le pont totobloquant

Stph'
:merci: pour l'info, je vais aller fureter par là

en fait c'etait en Afrique du Sud :

http://www.alfabb.com/bb/forums/sedan-1963-1974/53935-south-african-built-giulia-1600-2000-rallye.html

http://www.berlinaregister.com/BERLET22.HTM

Extrait :
"Alfa SA also built some strange cars, ones you will not find in any international publications. Examples of these are:

Alfa Giulia 1600 Rallye: a 1600 motor in a stripped down (lightweight) 1300 body. It is said that 50 of these cars were produced, but nowhere was there any record of these cars.

Alfa Giulia 2000 Rallye: a 2000 Berlina motor was fitted to a 1600 Super body. It is also said that 50 of these cars were produced, but nowhere was any record kept of these cars. It is unclear what the reason for building these cars was.


Note: The Giulia 1600 and 2000 Rallyes were fitted with oil bath air cleaners. These were very restrictive, it just could not let enough air through for the need of these motors, so most owners threw these off and replaced them with the dry paper element filters, as per the standard Alfas of the time. These air cleaners were similar as those fitted to the early 1960s VW Beetles, but unlike the Beetle's single oil bath unit, the ones fitted to the Giulia Rallye were triple units, with three oil baths and three lids. These were certainly less restrictive, but nowhere near what the paper element's through flow was."


en fait il n'y aurait eu .. que 100 exemplaires.... de Giulia 1600/2000 Rallye..

Stph'
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Message par vito116 Sam 7 Mai - 18:38

ARESE

À la fin des années 1950, avec l'introduction de la production de masse, et après le succès de la 1900 et la Giulietta et leurs victoires remarquables en courses de Formule 1 sur les pistes du monde entier, l'usine de Portello est tout simplement devenue trop petite pour répondre aux  demandes croissantes d'Alfistes » partout dans le monde.
Ainsi, Alfa Romeo trouva une immense étendue de terre dans le nord-ouest de Milan, entre les villes de Rho, Lainate, Bollate et Garbagnate: et donc, au début des années soixante, l'usine d'Arese a été édifiée - grande, moderne et à l'extérieur de la ville qui, à l'époque avait complètement englouti Portello.
La capacité de production augmenta, si bien que la Giulia, la première voiture produite à Arese, atteint les chiffres de ventes de près de un million de voitures.
L'emploi a également augmenté: environ vingt mille personnes, à divers niveaux, ont été employées par l'usine Alfa Romeo d'Arese, les villes voisines se dééèveloppèrent, les services ont été améliorés, et il y eu un boom économique pour toute la zone nord-ouest de Milan.
Arese a permis de confirmer que le mot «voiture» n'est pas simplement un mot pour le Piémont, ce qui démontre dans tous les aspects de ses activités, , le résultat de l'expérimentation constante et de la recherche incessante  , résultant non seulement du succès des modèles de production, mais aussi dans le nombre impressionnant de victoires revendiqué par Alfa dans toutes les catégories, sur les pistes du monde entier: de la piste de course de rallye , des courses de côte, dans les compétitions comme les Championnats du Monde . Les porte-drapeaux lors de cet âge d'or de la course automobile ont été pourAlfa Romeo comme la Giulia GTA, le 33, et le Giulia TZ , toutes produites à Arese, mais préparées pour la compétition par l'équipe de course Autodelta (l'héritier de "Alfa Corse") , qui a été fondée en 1965 à Settimo Milanese,

les usines ALFA ROMEO - Page 2 Aresea10

les usines ALFA ROMEO - Page 2 Aresea11

les usines ALFA ROMEO - Page 2 Aresea12

:trefle: :trefle: :trefle: :trefle: :trefle:


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Message par vito116 Sam 7 Mai - 19:01

Les employés de l'usine d'ARESE devant l'entrée de l'usine :
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Message par vito116 Ven 20 Mai - 15:43


POMIGLIANO D'ARCO

les usines ALFA ROMEO - Page 2 Alfa10

En 2004, y étaient assemblées les 147 - 156 et les GT
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